Le Mobilier Bijou – Guillaume Piéchaud

L’agglomération de Riom Limagne et Volcans a le plaisir de vous inviter à découvrir l’importante rétrospective de cet artiste unique qui regroupe un ensemble inédit d’œuvres et d’objets personnels retraçant son riche parcours, des ateliers de bijouteries à la confection de mobilier monumental.

Guillaume Piéchaud, de l’artisanat au mobilier d’art
Né en 1968 à Paris, Guillaume Piéchaud, fils du graveur Claude Piéchaud, est un artiste hors du commun, à la fois orfèvre, ciseleur, sculpteur et designer.
Diplômé de l’école Boulle en 1988 en gravure sur métaux précieux et volume, il intègre ensuite les ateliers des joailliers les plus réputés où il créera, pendant près de huit ans, de nombreuses collections de bijoux pour les plus grands noms de la bijouterie de luxe. En parallèle, Guillaume Piéchaud se perfectionne à la gravure et entreprend, dès 1995, une carrière artistique. Il choisit alors d’explorer le métal sous toutes ses formes, donnant naissance à des créations sensibles et vibrantes, percées ou martelées, dont les courbes sont voluptueuses sans jamais être évasives, fortes et puissantes tout en étant délicates et précieuses.
Ses œuvres, constituant un mobilier contemporain simple et épuré qui puise ses lignes et ses formes dans le monde animal, minéral ou aquatique, sont autant de rencontres inattendues entre les matériaux (le métal, poli ou patiné, la pierre, le cristal ou le verre), que des jeux de lumières ou de mouvements. Véritables réinterprétations de l’univers qui nous entoure, elles composent un répertoire de motifs et de formes oniriques qui nous projettent au cœur d’un design « fantastique », formant un univers identifiable mais sans cesse réinventé, face auquel on ne sait plus vraiment si le meuble est devenu bijou ou si le bijou s’est converti en meuble.

« Toutes mes formes se déclinent en consoles, en commodes, en tabourets, ou en bureaux. Mon univers se situe dans cette idée de copeaux, de rubans, d’ellipses. Je ne travaille pas en cassant le métal mais en évoluant avec lui. J’aime la courbe et la contre-courbe, le plein et le délié. J’aime les formes fluides qui échappent ou accrochent à la lumière. Il y a, dans mon travail, ce symbole de l’anneau de Möbius, cette notion d’apesanteur de la forme qui fait corps avec ce qui l’a engendré. »

Guillaume PIÉCHAUD

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