-
Nos incontournables
Voir plus
Retour
- Je prépare Voir plus
- Je réserve Voir plus
- Agenda
- Inspirations Voir plus
Surélevé de trois marches, un socle carré légèrement évasé supporte un chapiteau.
L'ensemble est couronnée par des allégories représentant les différentes formes de l'activité locale, industrie de la pierre, agriculture, plus, à l'arrière les armes de Volvic. Ses dimensions sans marches sont 2,90m de longueur, 2,40m de largeur et 4,80m de hauteur.
Une loi du 25 octobre 1919 a défini l'obligation pour les communes d'un Livre d'Or glorifiant, et donc recensant les victimes à l'apparition des Monuments aux Morts.
Sans attendre cela, M. Moity, maire de Volvic avait proposé d'élever au cimetière un monument à la mémoire des soldats de la commune tombés lors de la Première Guerre Mondiale et donc les dépenses seraient couvertes "tout d'abord par voie de souscription volontaire et ensuite pour le complément par les ressources communales" (Délibération du Conseil Municipal).
En mars 1920, est formé un Comité du Monument "sans aucune distinction politique ou de religion et comprenant des délégués de toutes les administrations, sociétés et syndicats de la commune (Délibération du Conseil Municipal) avec pour principale mission de recueillir les souscriptions volontaires.
Ce comité fût composé des personnalités volvicoises suivantes : M. Berthelay, M. Louis Brosson, M. Antonin Perol, M. Legay-Rouchon, M. Auteroche-Villedieu et M. Dezandes.
En octobre 1920, la souscription avait rapporté 13 354 francs.
Trois emplacements furent proposés, la place de l'église, la place de l'ancien jardin du presbytère et la place de la croix du gré. C'est le second emplacement qui fut choisi.
Un concours entre les ouvriers, artistes et entrepreneurs de Volvic, doté de trois prix, fut organisé pour une œuvre ne dépassant pas les 20 000 francs, somme réunie par le Comité. Trois projets furent présentés à la Commission en mars 1921, intitulés "N'oubliez jamais" pour M. Buisson, "On les auras" pour M. Magnon et "Vive la France" pour M. Chauffour. C'est le second projet qui fut retenu à l'unanimité, avec des modifications à apporter sur la taille du cube et des motifs supplémentaires. apportant un surcoût de 8 000 francs. une nouvelle souscription rapportera 15 030 francs.
Conçu et dessiné par M. Dezandes, professeur de dessin d'art et de modelage à l'École d'Architecture de Volvic puis à l'École des Beaux-Arts de Clermont, taillé aux ateliers de M. Magnon, entrepreneur à Volvic, le monument fut sculpté par Antonin Perol, un enfant du pays, la pierre brute étant offerte par les carriers.
Les noms des morts ont été gravés en caractères Didot par Jean Channeboux, style caractérisé par une grande rigueur, des contrastes importants entre pleins et déliés, et des empattements filiformes.
Face principale, à l'Ouest :
Le socle est décoré par une guirlande et les dates 1914-1918. Sur le fût, une femme du genre dite pleureuse est assise sous l'inscription "Aux Morts". Elle tient sa tête dans la main qui repose sur une pierre funéraire à côté d'un casque, l'autre main tient une gerbe de roses. Mme Dezandes aurait servi de modèle.
Le fronton est décoré d'une branche de laurier, symbole de gloire, entrelacée avec une branche de chêne, symbole de victoire et de force. Sur ces rameaux se détache une croix de guerre en relief.
Face Sud :
Sur le socle, toujours la guirlande qui fait le tour du monument et le nom de la bataille de la Marne. Sur le fût les noms des morts des années 1914 et 1915. Le fronton est décoré de raisins et d'épis de blé entrelacés.
Face Est :
Sur le socle, toujours la guirlande et le nom de la bataille de Verdun. Sur le fût les nom des morts des suites de la guerre et sur le fronton, les armes de Volvic, insignes des tailleurs de pierre, ciseau, équerre, massette, sculptés sur un écusson sous lequel passe une branche de chêne.
Face Nord :
Sur le socle, la guirlande et le nom de la bataille de la Somme. Sur le fût les noms des soldats morts en 1916, 1917 et 1918. Sur le fronton, les outils des tailleurs de pierre sculptés sur une branche de laurier.
Texte Claire Agbessi, Volvic Histoire et Patrimoine
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de Cookies. En savoir plus