Départ : Mozac
Mozac s'étend au pied de la Chaîne des Puys-Faille de la Limagne, inscrite au patrimoine mondial de l'U.NE.S.C.O. en 2018, sur un plateau formant replat au-dessus des marais de Limagne.

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    Mozac s'étend au pied de la Chaîne des Puys-Faille de la Limagne, inscrite au patrimoine mondial de l'U.NE.S.C.O. en 2018, sur un plateau formant replat au-dessus des marais de Limagne.

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    Pour certains, Mozac dérive du patronyme latin Maletius ou gaulois Mausos. Pour d'autres, l'origine est celte et indiquerait une place au milieu des eaux. La situation de Mozac induit, en effet, une forte présence de l'eau. Sillonné par un ensemble de cours d'eau, l'Ambène et ses affluents, son territoire est aussi drainé par un réseau artificiel de fossés, biefs et canaux.

    D'abord simple vicus sur la voie romaine d'Augustonemetum (Clermont) à Avaricum (Bourges), Mozac s'est ensuite développée autour de trois entités distinctes : le monastère dans son enceinte au sud, au nord, le village agricole au bâti compact, puis le faubourg le long de la voie est-ouest de Riom à Volvic.

    Son destin est lié à celui du monastère fondé à la fin du VIIè siècle. Le développement d'un pèlerinage sur les reliques de saint Austremoine (IXè siècle), puis le rattachement à Cluny (1095) assurent la prospérité de l'abbaye et du bourg.

    Une succession de tremblements de terre (1477 et 1490) endommagent sérieusement les bâtiments. Puis la réforme dite de la commende (1516) bouleverse la gestion de l'abbaye qui revient aux prieurs tandis que les abbés délaissent de plus en plus Mozac.

    Le XVIIIè siècle voit la construction aux abords de l'abbaye et du bourg de demeures de plaisance aux parcs arborés clos de murs. À la Révolution l'abbaye ne compte que sept religieux. L'église abbatiale devient alors paroissiale et une partie du cloître et des bâtiments monastiques passent aux mains de particuliers.

    Au XIXè siècle alors qu'apparaît l'industrie avec la filature de chanvre (1842) puis l'usine d'émaillage de lave de Volvic (1882) à Saint-Martin, les moulins, au nombre de dix-sept sous l'Ancien Régime, diversifient leurs activités.

    Au début du XXè siècle, suite à la sédimentation de leurs faubourgs respectifs, Riom et Mozac sont désormais unis en un alignement continu de petites maisons. Le développement urbain s'intensifient à partir de 1960, avec une urbanisation de type pavillonnaire sur une trame viaire et un parcellaire au tracé marqué par la ruralité.

    En 2006, Mozac est classé Zone de Protection du Patrimoine Architectural Urbain et Paysager (Z.P.P.A.U.P.), prend conscience de son patrimoine et retrouve son identité autour de son abbatiale et au fil de ses cours d'eau.

    1 - Fontaine (1833)
    2 - Place Saint Paul
    3 - École communale (XIXè siècle)
    4 - Maison Chevalier
    5 - Bâtiments agricoles (XIXè siècle)
    6 - Fontaine (XIXè siècle)
    7 - Maison dite Maison Gaby (XVIè siècle)
    8 - Moulin Cheminat
    9 - Château de Portabéraud ou Folie-Mercier (XVIIIè siècle), inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historique en 1982. À l'emplacement du château féodal, château du XVIIè siècle, transformé et aménagé au XVIIIè siècle : chapelle, communs, parc et statues en terre cuite. Propriété privé.
    10 - Remparts de l'abbaye. Vestiges de l'enceinte romane du monastère. Mur en moellons de basalte percé d'archères.
    11 - Maison vigneronne
    12 - Fragment de croix
    13 - Maison vigneronne (fin XVIIIè ou début XIXè siècle)
    14 - Porte gothique

    Autour du bourg :
    - Croix Saint-Calmin et borne de Justice (1348) : croix à l'emplacement de l'église Saint-Calmin. Borne (classée Monument Historique) : limite entre la justice de l'abbaye et celle de Riom.
    À l'intersection de la rue Henri-Pourrat et de la rue Saint-Calmin.
    - Bief et répartiteur : système hydraulique partageant les eaux du ruisseau des Moulins Blancs, entre le vivier de l'abbaye et le moulin Cheminat.
    Parc de loisirs André-Bossin.
    - Anciennes filature de chanvre et manufacture d'émaillage (XIXè siècle) : à l'origine, filature de chanvre (1842), l'une des plus importantes de France, installée sur d'anciens moulins. Fermée en 1870 après un incendie (1846). Remplacée en 1882 par la première usine d'émaillage sur lave : la Compagnie des laves de Volvic. Aujourd'hui Résidence L'Ambène. Fabrication artisanale de lave émaillée à Atelier Saint-martin inscrit à l'inventaire des métiers d'art rares dans le cadre de la convention de l'U.N.E.S.C.O.
    Lieu-dit Saint-Martin, rue de la Font-Vachette.
    - Cabane des aigueurs (XIXè siècle) : abri destiné aux aigueurs-irrigateurs chargés de surveiller le système d'irrigation et de veiller au respect du règlement.
    Rue de la Font-Vachette.
    - Aqueduc (XVIIIè siècle) : arc appareillé en pierre de Volvic, marques de tâcherons.
    Rue Louis-Delmas.
    - Conduit en terre cuite (1277)
    Rue Léo-Lagrange
    - Aqueduc des bourgeois de Riom (XVIIIè siècle) : conduisant l'eau de Saint-Genest-l'Enfant à Riom, en laissant, comme droit de passage, une partie de l'eau à Mozac.
    Rue Louis-Aragon (chemin sur la gauche).