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La station thermale de Châtel-Guyon affiche ses nombreux charmes aux portes du Parc des volcans d’Auvergne et de la Chaîne des Puys, inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO.

Et elle a décidément plus d’un tour dans son sac pour séduire les curieux, fervents amateurs ou pas des bienfaits de son eau thermale.
De belles histoires, grandes et petites, insolites et surprenantes s’y sont déroulées depuis la Belle Époque et se perpétuent encore maintenant.
Partons ensemble pour un voyage à travers un monde que les moins de 100 ans ne connaissent pas, celui du thermalisme mondain !
Suivez le guide le long d’une journée pas comme les autres ! Feu, c’est parti !

Du haut du calvaire, le Châtel-Guyon du Moyen-Âge

Vue depuis le calvaire à Châtel-Guyon

On démarre la balade en grimpant le Calvaire.. histoire de profiter de la fraîcheur du matin !
Le saviez-vous ? C’est depuis ce point surélevé qu’à la fin du XIIème siècle le Comte Guy II fit construire un château.
De cette construction il ne reste maintenant plus de traces, excepté un joli trompe-l’œil, œuvre de l’artiste peintre Slobo, situé devant l’Église Sainte-Anne.

Aujourd’hui le point de vue embrasse le quartier thermal de Châtel-Guyon et ses monuments mais aussi la Chaîne des Puys au loin pour un vrai effet Waouh !
Maintenant qu’on en a pris plein les yeux petite suggestion gourmande ! À quelques mètres, rue de l’Hôtel de Ville, se trouve la pâtisserie – chocolaterie de Corinne Valleix. Entrez donc déguster des chocolats traditionnels parmi lesquels les fameux « cœurs de Royat ».
L’esprit léger on vous promet maintenant d’admirer certaines des plus belles villas et des hôtels les plus prestigieux de Châtel-Guyon en empruntant la rue Lacroix.

L’âge d’or du thermalisme à Châtel-Guyon

Villa les jeannettes à Châtel-Guyon

Changement de décor, nous laissons ici l’ancienne cité de Châtel-Guyon pour entrer de plein pied dans le quartier thermal.
Celui-ci a été construit ex-nihilo pour accompagner l’exploitation des eaux thermales de la ville dans la 2ème moitié du XIXème siècle.
Il s’agissait ici de rivaliser avec la Reine des villes d’eaux, Vichy, distante de quelques dizaines de kilomètres seulement.
Des villas magnifiques sortent alors de terre, dont cette « Villa des Jeannettes » pleine de fantaisie située Rue Lacroix. Portail en fer forgé, effets de texture et de couleurs, tout ici transpire l’amour de l’art nouveau cher au cœur de son architecte Louis Raynaud.

Hôtel Splendid à Châtel-Guyon

Arrivés à l’angle de la Rue Lacroix et de la Place Brosson l’œil est immédiatement attiré par le parc thermal, ses Grands Thermes et son Casino-Théâtre mais pour le moment dirigeons-nous vers la Place Brosson et la Rue d’Angleterre. C’est ici que vous trouvez sans doute les deux palaces les emblématiques de Châtel-Guyon : le Grand-Hôtel et le Splendid. Le premier, fondé en 1863, se distingue par sa taille, et notamment par les dimensions gigantesques de sa salle à manger. Des expositions y sont régulièrement organisées, l’occasion d’apprécier l’un des plus beaux fleurons de l’architecture Art-Déco en Auvergne.
De nombreux hôtes d’exception y ont séjourné depuis les maharadjahs des Indes aux sultans arabes !

Quelques mètres nous séparent de l’Hôtel Splendid, lieu de villégiature attitré de l’écrivain Guy de Maupassant. Celui-ci y séjourna en 1883, 1885 et 1886.
Inauguré en 1881, le Splendid est un savant mélange d’influences Art-Déco et orientales, le tout combiné à un édifice conçu initialement à la manière d’un château style Louis XIII !

Le parc thermal : Retour aux sources

Une fois le Splendid dépassé, laissez-vous porter jusqu’à l’Avenue de Brocqueville.
Vous êtes devant la Résidence du Parc, ancien Hôtel du Parc, témoin lui aussi de la splendeur de la ville d’eaux à la Belle-Époque.
Il est maintenant temps de partir à la rencontre des fameuses sources de Châtel-Guyon, dans son Parc thermal.

Parc thermal de Châtel-Guyon

Et ce Parc se présente vraiment comme un lieu de mise en scène de ces eaux miraculeuses. Rien, ici, n’est laissé au hasard, que ce soit les sentiers ou les buvettes. On est ici face à un véritable parc paysager.
Et c’est ainsi que l’on se surprend à buller sur un banc en amoureux et à laisser filer le temps…

À Châtel-Guyon, chaque buvette porte le nom d’une femme : Louise, Marguerite, Yvonne ou bien encore Germaine se succèdent ainsi. La courte mais agréable balade se poursuit jusqu’aux monuments caractéristiques que sont les Grands Thermes et le Théâtre-casino à la programmation si éclectique.

Vous reprendrez bien quelques villas art-déco?

En longeant les Grands Thermes et le Casino vous avez devant vous le kiosque du parc thermal, contemporain de l’âge d’or de Châtel-Guyon.
Quelques marches d’escalier plus loin et vous voilà dans la Rue du Docteur Gubler.
Ici encore les villas remarquables s’enchaînent, depuis la Villa Cisterna ou encore la Villa Serge et son style d’un éclectisme assumé.
On se croirait presque revenu aux temps des années folles !

Nous vous laissons maintenant libre de vos mouvements… Le soleil est de la partie ? Pourquoi ne pas aller tester la toute nouvelle voie douce du Thermal Express !
Accessible à tous, à pied, en VTT, en VTC, en en trottinette ou même en poussette c’est ici sur l’ancienne voie ferrée de la ville que le cheminement se poursuit aux portes de Châtel-Guyon.

Votre carnet de bonnes adresses

On ne saurait trop vous conseiller une pause gustative dans l’un ou l’autre des restaurants de Châtel-Guyon ! Une préférence pour les plats du terroir ou envie d’une tarte assaisonnée « à l’auvergnate » ? La Table Brayaude vous accueillera avec le sourire !
Soif de panoramas étourdissants ? Rendez-vous à l’Auberge de la Croix de Fer pour goûter à une cuisine raffinée qui n’oublie pas ses racines !
Enfin, pour une pause dans le Parc thermal, la Brasserie le Café Colonial, couplée au Casino, accueille les petits creux comme les grands faims.

Et comme on se sent bien à Châtel-Guyon, si vous y faisiez étape ? L’hôtel Chante-Grelet, le Spa Thermalia ou l’hôtel de Paris sont des établissements de charme quand les amateurs de chambres d’hôtes se réjouiront de découvrir La Musardière ou Les Chênes.

Enfin, quand vous serez dans les parages on vous souffle un dernier secret : venez donc voir l’Office de tourisme, ils se plieront en 4 pour vous !