Place Brosson et théâtre à Châtel-Guyon
©Ville de Châtel-Guyon
Châtel-Guyon, station thermale de charme
Bien-être et thermalisme

Châtel-Guyon, station thermale

À découvrir Une ville thermale Belle époque

Située au cœur du  Parc Naturel Régional des Volcans d’Auvergne, la station thermale de  Châtel-Guyon  crée et offre une harmonie parfaite entre bien-être, sport et nature. D’air, d’eau et de feu, cette cité touristique et thermale vous séduira par ses nombreux atouts …

Patrimoine L'histoire de Châtel-Guyon

Dès son origine, Châtel-Guyon se distingue des autres villes d’eaux auvergnates. Elle n’a en effet pas été bâtie autour des sources au temps gallo-romain, mais autour de la butte du calvaire où les paysans cherchèrent protection et organisèrent leur vie autour de la vigne.
Elle doit d’ailleurs son nom à l’histoire de ce calvaire. C’est là que le comte d’Auvergne Guy II installa sa forteresse. On appelait alors cette citadelle « Castrum Guidonis » (Château de Guy), puis « Castel Guidonem » et enfin « Châtel-Guyon ».
Si vous cherchez les vestiges de cette place forte, sachez qu’elle fut démantelée sur ordre de Riom en 1595, après une querelle qui opposa le comte et son frère, et après confiscation du domaine par le roi de France.

Châtel-Guyon s’est donc construite autour de cette singularité et, un peu plus tard, autour de la découverte de la propriété de ses eaux. Mélange des genres, entre vie de village et cité touristique ; mélange des arts, entre ses façades 1900 et ses maisons vigneronnes.

Pile et face Deux visages

Côté pile, le cœur, le village historique, ses ruelles en pente et ses maisons brayaudes, maisons « bloc » tout en hauteur pour répondre aux exigences du vigneron (la cave et le cuvage sont l’orgueil du maître de maison). Parmi elles, certaines ont d’ailleurs conservé leur « galetas », un grenier séchoir suspendu, en bois, où l’on remise l’ail, les oignons…

Côté face, le corps, la station thermale, celle des hôtels baroques et des grandes avenues. Villas fantasques, Thermes et Casino présentent un festival d’architecture flamboyante. Il suffit alors, au gré des promenades, de lever le nez pour découvrir des balustrades en fer forgé, des céramiques remarquables ou des hôtels sortis tout droit de décors de cinéma.

Son eau Des propriétés uniques Les eaux thermales découvertes à Châtel-Guyon

Les eaux uniques de notre ville thermale, parmi les plus riches au monde en magnésium (Maupassant les encensait déjà à la fin du XIXème siècle !), sont indiquées dans le traitement des maladies en lien avec l’appareil digestif et urinaire ainsi que pour les troubles rhumatologiques.
Profitez, vous-aussi, des vertus bienfaisantes d’une eau unique héritée de nos volcans au Résort Thermal Aïga de Châtel-Guyon !

Bienvenue à Aïga Resort !

À seulement 20 minutes de Clermont-Ferrand, à Châtel-Guyon, ce centre thermal unique en Europe est spécialisé dans le microbiote intestinal. Pour une cure conventionnée de 3 semaine, une mini-cure, un weekend ou même une demi-journée, découvrez les bienfaits de l’eau Thermale de Châtel-Guyon.

Coup de coeur À la découverte du patrimoine

Au temps des « années folles », tous les chemins mènent à Châtel-Guyon. Des sultans, des notables d’Afrique ou encore des Maharadjahs des Indes fréquentent la station. En 1886, Guy de Maupassant séjourne à Châtel-Guyon, lieu où il situera son roman « Mont Oriol ».

Patrimoine local Le théâtre de Châtel-Guyon

Édifié en bordure du Parc de la station thermale en 1898 par l’architecte parisien Albert Le Voisvenel, le  Théâtre de Châtel-Guyon ouvre ses portes en 1901. Il se magnifie en 1909, sous l’œil aiguisé d’Édouard-Jean Niermans, architecte et décorateur renommé, au curriculum vitae impressionnant : Folies Bergère, Moulin Rouge, Théâtre music-hall de l’Olympia ou encore l’hôtel Negresco à Nice.

Le Théâtre est alors entièrement reconstruit, sur le modèle des salles à l’italienne. Un toit ouvrant innovant est également installé. Le Théâtre propose une programmation variée, concerts, pièces de théâtre, cirque, humour, conférences : il y en a pour tous les goûts et pour tous les âges ! En été, vous avez également la possibilité de visiter le Théâtre de Châtel-Guyon.

Le parc thermal

Louise, Suzanne, Yvonne, Marguerite … Voici les noms des différentes sources thermales ! Curieux ? Elles portent en réalité les prénoms féminins des femmes et enfants des propriétaires ayant vendu leurs sources. Déambulez dans le parc de la station thermale et vous les apercevrez, chacune ayant sa petite mise en scène ! Vous découvrirez notamment dans le parc, l’architecture magnifique des Grands Thermes de Châtel-Guyon.

L'église Sainte-Anne

Construite en 1845 sur la colline « Le Calvaire », l’église Sainte-Anne vous offre la possibilité de découvrir pas moins de 900m² de fresques étonnantes réalisées en 1956 par Nicolaï Greschny, peintre estonien. Il réalise la prouesse artistique et technique de couvrir de fresques la totalité des voûtes de l’église des murs au plafond sans maquette et sans projet durant le rude hiver 1956. C’est en seulement deux mois que le fresquiste réalise l’œuvre la plus imposante de sa carrière.

À moins d’1 km, au sud du village des Grosliers, au lieu-dit La Rochette, vous attend le Prieuré de Saint-Coust (site clunisien). Ce vestige d’exception aurait été fondé par l’abbaye clunisienne de Mozac dans la première moitié du XIIème siècle, sous le pape Adrien IV (1154-1159) qui précisa dans une bulle non datée les possessions de Mozac.


Art-déco Le Grand Hôtel

Palace Art Déco, situé sur la place centrale de la station thermale, le Grand Hôtel est le dernier construit des quatre palaces de la station thermale, en 1930. S’il cesse son activité en 1956 et se transforme en résidence en 1970, sa salle à manger reste préservée et conserve sa décoration d’origine.
À l’intérieur, les cinq grandes baies vitrées, à pans coupés typiquement « Art Déco », dominent la place principale en face du Casino, des Grands Thermes et du Théâtre, et confèrent à l’endroit un charme indéniable.

Le centre culturel de la Mouniaude

La gare de Châtel-Guyon, construite de 1910 à 1912 par l’architecte Marius Toudoire, également à l’origine de la gare de Lyon à Paris, constituait le terminus de la ligne ferroviaire Riom-Châtel-Guyon. Cette ligne fut ouverte aux voyageurs en 1912 et inaugurée par Étienne Clémentel. Elle resta en service jusqu’en 1972. Cette gare est désormais transformée en Centre Culturel avec ses quatre salles et son théâtre de verdure. Inscrite à l’inventaire des Monuments historiques, elle accueille toute l’année des conférences ou des expositions.